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astrolabe
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24 juillet 2012

18/07 - J7 : Un éléphant ça trompe énormément

Réveil à 6h, bon pied bon oeil (enfin pas tout le monde), direction le Centre de Conservation des Eléphants Thaïs à Lampang.

On y trouve plus de 50 éléphants et 6 des 10 éléphants blancs du roi Bhumibol.En fait, on ne peut pas voir les éléphants albinos royaux, leur accès n'étant autorisé qu'à Sa Majesté... Arnaque.

Nous commençons donc par visiter la clinique des éléphants. D'immenses vieux éléphants y sont nourris et soignés. Ensuite, nous visitons la nurserie des éléphants ; de petits jeunes éléphants y sont nourris et soignés. Puis nous visitons les étables des éléphants (ah non, ça, c'est la prérogative de Bhumibol). Nous faisons connaissance avec quelques cornacs d'éléphants, assistons à une démonstration d'éléphants à grands renforts de tronc d'arbres, d'instruments de musique et d'accessoires de peinture. Parce que oui, les éléphants peignent, et les touristes sont prêts à lâcher dix euros pour des croûtes dignes d'enfants de cinq ans (croûtes dessinées sur du papier à base de déjections d'éléphants, mais nous y reviendrons). Au déjeuner, nous mangeons de l'éléphant, non pardon c'est super dur l'éléphant, alors nous nous rabattons sur du riz, de l'omelette, une soupe et quelques nouilles. L'après-midi, c'est le bain des éléphants suivi de plusieurs promenades à dos d'éléphant, qui commencent toutes par un petit plongeon dans le marigout local dans lequel flottent des kilo tonnes d'étrons. Etre juché sur le howdah n'est au début pas spécialement agréable, notamment en descente, car on a l'affreuse impression que l'on risque de tomber en avant si l'on ne se tient pas. En montée, c'est plus agréable, mais le fait de n'avoir que très peu de contact avec le corps de l'animal (à la différence de ce qui se passe en équitation par exemple), ne permet pas de s'ajuster à son pas et il est difficile de garder l'équilibre. Le cornac, en revanche, se tient entre les oreilles de l'éléphant et son corps paraît mou comme un chewing gum. Il se balance au gré des mouvements de l'élphant et le dirige avec des ordres oraux et des commandes physiques, en lui saisissant les oreilles de plusieurs manières selon l'ordre donné, ou bien en le talonnant très légèrement. Les interactions entre l'éléphant et le cornac sont impressionnantes.
Les enfants sont d'abords intimidés puis ravis. Hélie s'est d'ailleurs trouvé depuis une nouvelle vocation : après spationaute, pilote et pompier, il aimerait devenir cornac. Nous nous sommes d'ailleurs promis de revenir quand les enfants seraient plus grands pour faire un stage de cornaquage (comme si le cornaquage domestique ne nous suffisait pas...).
Nous aurions également pu visiter l'usine à étrons d'éléphants (qui sert à faire du papier, donc), mais j'ai senti Jérémie un peu réservé sur la question.

Sur le chemin du détour vers Chiang Mai, nous nous arrêtons au Wat Phra That Lampang Luang, un temple su 15ème siècle aux allures de forteresse. Le premier wihan, qui abrîte trois grandes statues et des magnifiques piliers de bois peint, est malheureusement en rénovation. Mais le reste du temple est ouvert, dont le chedi, qui renferme un cheveu du Bouddha (cf les photos dans le temple). L'ensemble est monumental, et les peintures remarquablement bien conservées. Et nous y sommes presque seuls, en dehors de quelques pèlerins qui font brûler des offrandes.

Une bonne glace termine l'après-midi et un délicieux dîner tardif nous achève tous. C'est la dernière nuit à Chiang Mai et il est déjà temps de refaire les sac : départ le lendemain pour les plages de Koh Samui.


Au catalogue des prochaines vacances : stage de kornakage à Carnac durant lequel nous vous révélerons tous les secrets relatifs aux soins prodigués aux berniques, aux bains des berniques, aux étrons de berniques, aux interractions ancestrales qui existent entre les kornak et leurs berniques...

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